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La digitalisation de la pratique neuropsychologique

5/11/2021

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​Lors de recherches pour un article sur la neuropsychologie 3.0 (Bilder, 2011) je me suis posé la question de la différence entre la neuropsychologie 2.0 et la 3.0 et les éléments de "confusion" entre ces termes (ou version de la pratique).
Tout est dans les critiques qui ont été faites au sujet de la neuropsychologie 1.0 (la neuropsychologie souvent qualifié d'historique, utilisant majoritairement des tests sous un format "papier-crayon". Au moins 2 critiques ressortent :
  • Le manque de précision des tests "papier-crayon" (surtout sur les mesures de temps);
  • L'aspect non écologique des tests "papier-crayon" (non contextualisé).
Pour y remédier, de nombreux tests ont été informatisés ou digitalisés, on passe alors à une neuropsychologie 2.0. Très souvent, il s'agit d'une "simple digitalisation", d'une transformation du test d'un format papier à un format informatisé sans répondre aux 2 critiques (surtout sur les aspects écologiques). La digitalisation apporte quand même différents avantages :
  • Amélioration de la qualité des mesures (surtout pour les TR et la TAP de Zimmerman en est un parfait exemple);
  • Amélioration des conditions de passation des patients dans une certaine mesure (l'aspect numérisé permet d'avoir des tests plus "transportables");
  • Le caractère auto-évaluant (de plus en plus présent avec Internet).
Avec la neuropsychologie 2.0, il devient possible d'évaluer les patients à distance (depuis chez eux) à l'aide d'outils spécifiques et développés dans cette optique. Il permet également à des personnes qui se posent des questions sur leur fonctionnement cognitif, d'accéder à des évaluations automatisées en ligne. Ils peuvent alors connaître leur état cognitif, émotionnel, psychologique à un temps T et, si besoin, tirer une sonnette d'alarme en cas de résultats inquiétants.
Le plus gros avantage de la digitalisation de la pratique est l'accès à des données numériques sur les patients. Après les précautions d'usage et les consentements, chaque personne qui passe ses évaluations va permettre de faire grandir une base de données, ce qu'on appelle de la bigdata. A partir de ces nouvelles données, il devient possible d'affiner des normes, de les automatiser (pour la MAJ des normes des tests), et d'améliorer la précision des tests. Par exemple, la Cambridge Brain Sciences (CBS) est normée avec environ 75.000 personnes (5000 personnes 65 ans et +).
Il devient alors plus facile d'obtenir de nouvelles données et de nouveaux éléments de réponses concernant les pathologies, avec de nouveaux indicateurs (précurseurs souvent). Ces nouveaux éléments vont permettre de créer de nouveaux tests et d'obtenir une détection précoce de certaines pathologie, ce qui peut être critique dans l'avenir du patient.
La digitalisation de la pratique neuropsychologique permet donc de :
  • Mesurer plus précisément les troubles (augmentation de la sensibilité);
  • Mieux normer et catégoriser les populations (meilleure discrimination);
  • Travailler à distance avec le patient (télé consultation);
La neuropsychologie 3.0 dans tout ça ?
Il est toujours important de se poser la question, la pratique 2.0 est-elle la plus adaptée ou la plus efficace, ne pouvons nous pas aller plus loin ?
Finalement, la critique de la 1.0 sur ses côtés non contextualisés reste d'actualité avec la 2.0. De nombreux auteurs présentent la réalité virtuelle comme l'avenir de la neuropsychologie moderne en y apportant la contextualisation et la digitalisation nécessaire à une meilleure prise en charge des troubles cognitifs (Rizzo, 2004, Le Gall, 2001, Jollivet, 2018).
Bibliographie
Bilder, R. M. (2011). Neuropsychology 3.0: Evidence-based science and practice. Journal of the International Neuropsychological Society: JINS, 17(1), 7.
Jollivet, M., Fortier, J., Besnard, J., Le Gall, D., & Allain, P. (2018). Neuropsychologie et technologies numériques. Revue de neuropsychologie, 10(1), 69-81.
Genoud-Prachex, T., Perrenoud, M. P., Guevara, A. B., Bieler-Aeschlimann, M., Moser, C., Rouaud, O., & Démonet, J. F. (2020). Télé-neuropsychologie: nouvelles technologies et outils évaluatifs. Revue de neuropsychologie, 12(4), 341-350.


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